Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/301

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LES NÉMEENNES. 281 portées dans Epidaure , au pancrace et au pugilat, et les couronnes verdoyantes et ‘i]euries que les Graces à la i blonde chevelure posèxent sur sa tete auprès du temple ` d’Éaque. •®• sixrmna NEMEENNE. · · roma ncruinn •, ` IYÉGINI, IIUII IIOIII, YAIKQUIIII A LA lltllïll. Hommes et dieux nous avons la même origine, et L c’est d’une mère commune que nous tenons l’être et la . vie. Entre nous le pouvoir seul fait la différence; nous de sommes rien, tandis que leciel d’airain, demeure iné- branlable, est Tapanage des dieux. Cependant une grande ame, un cœur sublime nous rapprochent des immortels, _ quoique la fortune nous fasse courir nuit et jour vers un but que nous ignorons. Alcimide nous fait voir aujourd’hui que sa famille res- semble à ces terres qui, alternativement fécondes et ' stériles, tantôt foumissent aux hommes une abondante moisson , et tantôt se`rep0sent pour acquérir de nouvelles forces et une nouvelle fécondité. Heureux jeune homme! son ardeur pour la lutte est entin couronnée; il revient vainqueur des aimables jeux de Némée; et, par la faveur de Jupiter, il marche d’un pas assuré sur les traces glo- rieuses de Praxidamas, son aîeul patemel. il ne dégénère point de la valeur de ce célèbre athlète qui, le premier des Éacides, couronné de l’olivier olympique sur les bords de l’Alphée, et proclamé vainqueur, cinq fois a l'Isthme et·trois fois à Némée, tira sa famille de l`oubli qu l'avait laissée son père Soclide, le premier des üls d'Agésimaque. Agésimaque, Praxidamas, Alcimide, c‘est vous qui, ' Lc scoliastc nc dit rien dc ln famille dc cc! athlète.