Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/300

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

2l6 PIHDABE. ‘ que ses ardentes prières ne pouvaient lui faire partager. Sa passion s‘augmentait par les refus, mais Pélée repous- sait avec indignation ses séductions perlides, ·redoutant la colère de Jupiter protecteur de l’hospitalite. Le roi des immortels, qui assemble a son gré les nuages, vit sa fer- meté inüwanlable , et lui permit de choisir pour épouse une des Néréides à la quenouille d’or , après qu’il aurait obtenu l'aveu de Neptune. Ce dieu puissant qutttc souvent son palais d'Aiguès •, pour visiter l’lsthme célèbre qu'habitent des peuples d’0rient. Alors des troupes de jeunes hommes le reçoi— q vent au son de la tlütq, interprète de leur joie , et déploient en son honneur la souplesse de leurs bras t nerveux. · La fortune, qui s’attache à chaque homme au moment` de sa naissance, est l’arbitre de toutes les actions de sa vie. C’est la tienne , 6 Euthymène ’! qui t’a conduit à Egine dans les bras de la victoire, et qui t`a rendu l’objet des chants des poëtes. Maintenant rejaillit sur toi et sur votre fa- mille commune la gloire de Pythéas, ton oncle maternel , qui a reçu la couronne néméenne dans le mois chéri d’Apol— lon, et qui, sur sa terre natale , et près de l’agréable colline de Nisus ‘ , a surpassé tous ses jeunes rivaux. Pour moi, je suis pénétré de joie en voyant s'établir dans ta patrie cette · lutte de gloire. Souviens-toi aussi que c’est à l’heureux destin qui t’a donné_Ménandre pour maitre, que tu dois tes victoires; puissant motif pour les athlètes de choisit leurs maitres à Athènes. Si tu entreprends, ô ma muse i de célébrer fl'hémistius*, V ne crains point d'échouer dans _une aussi noble entreprise. Elève ta voix, déploie les voiles de ton navire, et, du haut du mât, proclame les deux victoires qu’il a rem- • lle située pres de hlubéc.

  • Parent de Pylhéas.

P ltgare; Nisus avait été roi de légare. . ‘ , • Grand·pèra maternel de Pylhéu. ‘ '· ’