Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/303

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES NÉHÉENNES. 289 jt ille poètes avant moiont plaeé les Éacides sur un char de triomphe; ma muse met tousses soins a suivre la route qu’ils ont frayée. Cependant elle s’en écarte malgré ses tiïorts, semblable au nautonier qui se trouble en. voyant . les flots inpétueux battre les flancs de son navire. N‘im- porte·, je soutiendrai volontiers le double fardeau dont j’ai chargé mes épaules. Je chanterai, avec les Éacides, lœ vingt-cinq victoires remportées par les Bassides dans ces combats que les hommes appellent sacrés. 0 Alcimide ! voilà ta gloire et celle de ta famille, malgré le sort jaloux, qui t’a enlevé, ainsi qu’à ton ami Timidas , deux cou- ronnçs auprès du bois de Jupiter Olympien ‘; pour votre ` instituteur Mélésias, je dirai qu‘il a la légèreté du dauphin dans la mer, et la vigueur d’un robuste écuyer. ~D• SEPTIÈME NÉMÉENNE. rom: sockma *, vècnu, mmm, vmqnma AU mmrntn. Fille de la puissante Junon, toi qui sièges à côté des Parques aux profondes pensées, et qui présides à la nais- sance des mortels, 0 divine Illithye‘l écoute ma voix. Cest par ton assistance que nous voyons le jour brillant et la nuit obscure; c’est à ta sœur, la jeune Héhé , que ' nous devons la fleur éclatante de la jeunesse. Mais nous 'Un règlement défendait d’admettre les enfants aux jeux olympiques. Alcimide et Timidas, qui s’y présentèrent pour disputer le prix, furent re- jeter. (Scol. de Pintl.) ‘ Sogènc, tlls de Théarion, ètalt d'|€gine. Il lut le premier du Egineten qui remporta la victoire au pcntathle. Cet exercice ne fut établi a Nemee que ln treizième néméade; la victoire de Sogène est de la quatorzième. (Seal. de Pin l.

  • Déesse qul prosltlalt aux accouchement!. C’<·•t la même que moine.

26