Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/324

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3tD ‘ ` PINDARE. ‘ duit son char autour de la borne sans la toucher. Je n’ou- blierai pas'non plus, 6 Protésilas‘! le tombeau que les Achécns tfélevèrent près de Phylacé. Chanter toutes les victoires que Mercure, qui préside aux combats, a accorcëcs a Hérodote, ce serait sortir des homes étroites d’un hymne; mais ce qu’on est forcé de _passer sous silence n’cn est pas moins glorieux.'Puisse- t-il, éievé sur les ailes brillantes des Muses à la voix so- hore, revenir de Pytho et d’0lympie, les mains chargées de lauriers et de ces rameaux qui ombragent les bords de l’Alphéc! puisse-t·il accroitre ainsi la renommée de Thèbes, son illustre patrie! _ L’avare, qui met tout son bonheur dans le trésor qu’il a enfoui, et qui insulte aux autres hommes par un rire moqueur, ne songe pas que son ame descendra sans gloire aux enfers. _ •O• SECONDE ISTHMIQUE. ' ronn xisuocnnn *, nlenienxu. Quand les hommes de l’antiquité, ô Thrasybulel mon- taient sur le char des Muses aux ban<§ettes d'0r, et qtie la lyre résonnait‘·sous leurs doigts légers, leurs hymnes, plus doux que le miel , s’adressaient à ces enfants chéris dont"la beauté , semblable aux fruits mûris par Pautomne, appelait les plaisirs de Vénus au trône brillant. Les Muses A n’étaient point encore avides de gain; leur voix n’était pointmercenaire , et Tcrpsiqhore ne vendait pas au poids ‘ ' Fils d’Ipbiclus. lllpèrit au siège de Troie, et ou lui éleva un tombeau I Phylace, ville d’Arcadie, ou |’Alphée prend sa source. ' Cette ode , composée un I’honneur de 'Xénocrato , est adressée à son frère 'rtiraaybulc. Callistrate , cité par le scoliaate, raconte que, Xénoerate . n’ayant pas offert ai Pindare une somme proportlonnèe à non travail, celui-ci ¤’en vdngea en adressant son ode à Thrasybuld. Le début dc |’ode sclbld conllrmcr ce récit.