Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/330

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

M6 PINDARE. d’or, des embrasseinents de la jeune Héhé. Gest pour ini qu’aux portes d’Electre nos citoyens dressent la table des festins, couronnent les autels de feuillages et de fleurs, et ollrent leurs dons aux mânes des huit- enfants que lui donna Mégère, lille de Créon. Depuis le coucher du soleil jusqu’à son retour, une ûamme brillante s’élance dans les airs et y répand une odeur délicieuse. Le deuxième jour met fin aux luttes anniversaires ‘, où les athlètes déploient la force de leur corps, et où parut, la tête couronnée d’un myrte fleuri, Méllssus, illustre par la double victoire qu’il venait de remporter, et par celle que, dans sa jeunesse, il dut à sa docilité à suivre les cop- seils du prudent Orsée qui guidait son char. Cet habile écuyer sera pénétré de joi• en voyant son nom associé dans cet hymne à Gvüli de Mélissus.

  • ` I

CINQUIEME ISTHMIQUE. - ·1>oun rnvrscinsn •, y Dàtàlïl, VAIKQUIIII È PAÉIIACI. Mère du Soleil, divine Théia ‘, c’est toi qui inspires am; mortels Pestime de l’or, qu’ils regardent comme la ,· plus · brillante et la première des richesses. Cest en ton hon- neur, reine puissante, que les vaisseauxgcombattent sur les mers, et que les coursiers, admirés des spectateurs, · font voler les chars‘dans la carrière. _ Celui—là s’est couvert de gloire dans les jeux des athlètes, l qui a vu son front cejnt de ngmbrousœ couronnes, prix 5 ` des victoires qu'il a remportées par la vigueur de son bras ou par la vitesse de ses pieds. 1 ‘ Les Thébains eélébraient tous les als des jeux on l’honnaur d’Be\‘cIle· ‘ Fils de Lampon et frère de Pythègs. · ' Fvmmc d'Hypérion et mère du Soleil, Cela Luna et de l'ÀIll'0N· \