Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/380

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acc rnrxocarra. VIII. LES CBANTEUBS BUCOLIQUES. «· Ééualqne etlaphnis se disputent le prix du chant. Ils déposent chacun une flûte a neuf tons. Le combat tini, un chevricr adjuge la prix a • Dapbnir. loic du vainqueur; désespoir du vaincu. _ DAPIINIS , MÉNALQUE, UN CIIEVRIER. Le beau Daphnis faisait paître ses bœufs, lorsqu'il fut, • dit—on , rencontré par Ménalque conduisant ses brebis sur · les hautes montagnes. Tous deux avaient les cheveux blonds, tous deux étaient au printemps de leur âge , tous I deux savaient animer la ilûte champêtre et moduler de douces chansons. Pasteur de ces bœufs mugissants, dit Ménalque , veux- tu disputer avec moi le prix du chant? Je gage de te vaincre. ° _ g · mrams, · ' · Berger de brebis à épaisse toison , Ménalque, toi qui e joues si mélodieusement de la dûte , ne tien fais pas ac- V croire :jamais tu ne Pemporteras sur moi. Al ntnarous. [ Veux—tu I'essayerT Veux-tu déposer un prix pour le — , vainqueur? \ mrnnus. _ _ Je veux bien Pessayer et déposer rm prix pour le vain-_ queur. ~ nnsarous. ~ Mais que gager qui soit digne de nous? nirnms. Jc gage un veau ; toi, gage un agneau aussi gros que sa _ mère. neutrons. Jamais je n’oserai hasarder un agneau; mon père et ma mère sont sévères; tous les soirs ils comptent mes brebis.