Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/407

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JDYLLES. 398 Oui, les Muses seules donnent lîmmortalité aux mor- telssrles richesses des morts sont la proie d’un avide beritier. ll serait aussi difticilo de compter les ilots noni- — _ breux que le vent fait briser contre le sable des mers, ou de laver une noire ardoise dans une onde pure, que de vouloir attendrir un avare. Loin , loin d’icil`esc1ave d'une telle passion`! €lu’il' entasse trésor sur trésor, et que se ri- . cheese accrcisse ses desirs l Moi. iti préfère festime et la bienveillance publiques- aux chars et aux coursiers les plus 'fringants. Je cherche donc un mortel qui veuille gracieusement nraccueillir JVBC les Muses WCS Ofllllpugïleûl 031* on DE Dülll ûI'!`lV€·l" îu8<Iu’à elles si le grand Jupiter n’en ouvre la voie. Le ciel n’a point encore interrompu sa constante révo- lution qui nous donne les mois et les Années; et souvent i encore de superbes coursiers feront voler des chers dans r l’arène..Uu héros paraîtra, que j’imrn0rtaliserai dans mes . l vers; ses exploits égaleront ceux du Zfulld Alcide et du _ terrible Ajax dans les plaines qu’arrosc le Simoîs au pieda _ du tombeau d’llus· Déja le Phénicien recule itu! extrémi- | tés de la Libye; auprès de ee rivage ou Phébus se plonge H dans les mers , le Phénicien est saisi d’etl`roi; déja les j Syracusains saisissent leurs lances et se couvrent de bou- V , s ~ cliers d`osier. Au milieu deux, Hiéron, égal aux héros à des vieux temps, revét son armure , Paigrette Hotte sur son casque. _ É Jupiter, roi des dieux et des hommes! redoutable Mi- «_ nerve, et toi, Proserpine, toi qui règnes avec ta mère L sur la vaste ct riche cité d’Éphyre, bâtie aux bords du à limpide Lysimède, oh! qu`un destin protecteur éloigne i les ennemis de notre île et les rejette dans la mer de Sar- Di daigne ; que lesfaibles restes de leurs nombreux bataillons N retournent dans leur patrie pour annoncer aux enfants et c i aux épouses la mort funeste de ceux qn’ils chérissaient, Y Que leurs Pmmiers habitable reviennent dans ces villes N qu’ont détruites de fond en comble les mains de pas secris