Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/598

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L 684 UANTHOLOGIE. j tête elle a un casque pour coitïure, et pour rameaux d’or È une lance. L'épouse de Mars le Thrace, une Lacédémo- j nienne, ne doit pas rester sans armes. ' CLXXIX. son ns asus smnr. ~ D’un inconnu. Pallas voyant Vénus armée, lui dit : « Vénus , veux—tu que nous nous rendions ainsi au jugement de Pâris‘?» Mais celle-ci souriant doucement: ce A quoi me servirait- il de porter des armes? si je triomphe quand je suis nue , v que sera-ce quand je serai armée T » cnxxx. son mu: snros ns nccnus rncns rats on cnnns on i>A1.1..4s. , l D’un inconnu. — Dis , qu’as·tu de commun avec Pallas? elle n‘aime que les disputes et les combats, et toi les festins. · — Etranger , ne juge pas les dieux avec trop de préci- pitation; sache combien je ressemble à cette déesse. La louange des combats m’est agréable. J ’ai triomphé de tout l’0rient, depuis l’lndus jusqu’à l’0céan: tous deux nous excitons le courage de I’homme , elle par l’olivier, moi i par les doux fruits de la vigne. Ma mère n’a point eu pour

me mettre au monde les .douleurs de Penfantement. Pai

entr’ouvert la cuisse de mon père , elle a entr'0uve1·t sa tète. cnxxxi. son ou moua nnrosmr mus ux sois. Dc Platon. Dès que nous sommes arrivés sous les ombres épaisses du bois, nous avons trouvé le fils de Cythérée, semblable al · une pomme pourprée. Il n'avait pas son carquois plein de tlèches, ni son arc tlexible. Ses armes étaient suspendues aux rameaux des arbres; lui-mème, enchalné par le SOIR- meil sur les calices des roses, dormait en souriant; et les ' i . i l i