Page:Lysias - Oeuvres complètes de Lysias, traduites en françois, trad Auger, 1783.djvu/165

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[1] Si Callias n'avait pas d'aussi grands intérêts dans cette cause, je n'aurais rien ajouté à ce que d'autres ont déjà dit pour sa défense ; mais il me semble, Athéniens, qu'il serait peu décent de ne pas défendre pour ma part, selon la justice, Callias qui m'en prie et qui m'en sollicite, Callias qui est mon ami, qui était ami de mon père lorsqu'il vivait, et avec lequel j'ai fait un grand nombre d'affaires.

[2] J'aurais cru, d'après la manière dont il s'est comporté à Athènes depuis qu'il y est établi, qu'il aurait