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Page:Mélanges de littérature française du moyen âge.djvu/172

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i68 l'épopée

intéressants, qui soulève une foule de questions accessoires, et qu'il y aura tout avantage à traiter avec les développements nécessaires.

Sept chansons de geste, comme on le voit, — Aioul, Elie de Saint-Gilles, Daurel et Béton, Raoul de Cambrai, Ainicri de Narbonnc, La Mort d'Aimeri de Narbonne, Le Couronmment de Louis, — ont été ou vont être publiées par la Société des anciens textes ; trois autres sont annoncées comme devant l'être prochainement, Hervi de Met'4^ \ Or son de Beaiivais ~, V Entrée d'Espagne '.En faisant une part aussi large, dans ses publications, aux productions de notre vieille épopée, la Société est plutôt restée en deçà de la mesure qu'elle n'est allée au delà : c'est, en effet, par l'épopée que la poésie française du moyen âge mérite le plus d'intéresser les historiens et les critiques, et qu'elle se recommande le plus légitimement à l'attention de la postérité.

[Journal des Savants, juillet-septembre 1886, pp. 395- 407,469-480, 539-550, octobre 1887, pp. 61 5-629].

��1. [Publié par M. Stengel pour la Gesellsctiaft fïir romanische Literatiir, 1903.]

2. [Cf. ci-dessus, p. 145,11. i.]

3 . [En cours d'impression pour la Société des anciens textes par les soins de M. Ant. Thomas.]

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