poussez votre pointe. Un libérateur… un sauveur… vous concevez ?…. ça vous montre dans le plus beau jour ! vous triomphez !… Elle est attendrie, elle vous saute au cou…
C’est ça… Ah ! il-mn ami Larosse tu es un coquin pien aimaple !…
Les voilà qui sortent ! il ne faut pas qu’elles nous voient ensemble… (Ils disparaissent à droite.)
Scène V
Vous ne voulez pas que je vous accompagne, ma tante ?
Non, ma chère… je ne vais qu’à deux pas, au château, porter au colonel d’Albigeac ces épaulettes et cette dragonne !… Toi, soigne le souper. Ce petit bosco de notaire est gourmand ; et comme il vient me proposer… des mariages…
Vous tenez donc toujours à passer la première ?
Cette question ! petite sotte ! (Elle pose le carton sur la table de la tonnelle.) Ne vivons-nous pas comme les deux sœurs ?… Je suis l’ainée… il est donc tout simple…
Mais, ma tante, vous êtes veuve !
Eh mon Dieu ! qu’est-ce qu’un mari qui est défunt ? C’est comme si l’on n’en avait jamais eu.
Ah ! ben ! ça n’est pas juste !