D’ailleurs, dans ma position, un mari est une chose de première nécessité ! Mon magasin de passementerie… des mémoires à régler…
Eh bien ! prenez-en un ! et que ça finisse !
Ah ! c’est si vétilleux, ma chère ! on est si souvent trompé par l’apparence ! (Avec un soupir.) Pauvre Jobin !! Les hommes, vois-tu, mon enfant, c’est comme ces belles franges d’or et argent que nous vendons ! ça brille à l’œil, mais ça ne dure pas ! (Changeant de ton.) Il y a cependant un beau blond qui rôde toujours dans la rue des Bourdonnais.
Eh bien prenez le beau blond !
C’est qu’il y a aussi un petit commis du grenier à sel…
Eh bien ! prenez le grenier à sel !
La voilà !
Ah çà !… tu es bien pressée…
Attention, l’arrière-garde !
Est-ce qu’il y aurait quelque amourette ?
Ma tante… (Madame Jobin se rapproche et lui parle bas.)
Scène VI
- Chacun son écot, le vin n’est pas cher ;
- Chacun son écot.