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instructifs et les plus solides, sur-tout des SS. Peres.

Les Eleves, de leur côté, employoient cette heure d’étude à apprendre par cœur chacun douze versets du Nouveau Testament, et quatre demandes du Catéchisme du diocese : versets et demandes qui, étant les mêmes pour tous, étoient également répétés en commun par tous après l’étude. Le reste de cette heure étoit employé aux lectures que leur Maître avoit prescrites à chacun, selon son degré d’instruction ou de capacité ; sur-tout à apprendre par cœur l’abrégé de l’Ancien Testament de Mesengui, et dont ils rendoient compte le dimanche. Ceux qui depuis leur entrée au Noviciat avoient ainsi appris par cœur l’Ancien et le Nouveau Testament, apprenoient le paragraphe du Catéchisme de Montpellier pour le répéter en commun avec les Maîtres. Ceux qui ayant été élevés dans les Ecoles, soit du Faubourg, soit d’Auxerre, ou d’autres tenues ailleurs par d’anciens confreres de la Communauté, y avoient appris exactement par cœur ces deux livres, au-lieu de les apprendre de nouveau, apprenoient tout de suite le Catéchisme de Montpellier avec les Maîtres.

Au coup de sept heures, le Supérieur faisoit répéter le paragraphe du Catéchisme de Montpellier aux Maîtres et à ceux des Eleves qui l’avoient appris ; mais sans suivre dans ses interrogations un ordre fixe, pour tenir tout son monde en haleine, et obliger d’apprendre exactement. Le lendemain, ils apprenoient et répétoient de même le paragraphe suivant ; et le troisieme jour, c’est-à-dire le mercredi, il les rapprenoient tous les deux, et les répétoient