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MÉMOIRES


1871.

« Allons ! puisqu’à présent il n’y a plus de situation possible, il faut en finir et te dire adieu. Je pourrais te reprocher ton manque de loyauté, — mais passons. Il faut tout terminer à la fois pour n’y jamais revenir. Je regrette que nous n’ayons pas d’intermédiaire pour régler les petits arrangements de ta maison ici, de Paris. »

Mais le repentir suivait de près la colère, et c’étaient alors des conseils d’ami, une sollicitude que je qualifierais volontiers de paternelle :

« Voyons, ne t’abandonne pas : il faut du courage et de la raison. Je t’assure que je suis assez embarrassé moi-même, mais il faut lutter. Diminue tes dépenses tant que tu pourras…

» Dis-moi ce que tu fais, comment tu vas ? qu’est-ce que ces douleurs que tu as ? la jolie figure enflée, mais cela me désole. Je suis assez occupé, quoique bien seul et triste, tu le devines. Je voudrais bien aussi te revoir ;