Aller au contenu

Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
177
DE CORA PEARL

des journées sous de tristes impressions, tandis que près de toi un bon baiser peut tout guérir ! »

Londres, 1874.

« Je suis au milieu d’affaires, que je ne débrouille pas encore : il me faut quelques jours pour me retourner et asseoir mes projets. Si tu viens, une installation dans une maison particulière, dans un bon quartier, où tu seras nourrie, est certes ce qu’il y a de mieux. Nous verrons quand il faudra faire ce petit voyage qui me rendrait bien heureux. Ce Londres est affreusement ennuyeux. Je regrette presque mes montagnes. Je me dépêche tant que je puis pour avoir un peu de liberté, me débarrasser de bien des ennuis et… le nerf de la guerre et même de la paix, tu sais ce que c’est ?…

» Tu es toujours jolie, n’est-ce pas ? Ne bois pas trop de bouillon, cela fait engraisser, et ta jolie taille en souffrirait. »

2 septembre 1874.

« Comment, ma chère P. une lettre de toi