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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/181

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MÉMOIRES

que l’on me renvoie de Paris ! Je croyais que tu m’avais tout à fait oublié, et je t’avouerai que j’étais peu satisfait du paquet que M. X… m’a apporté. Quand je faisais beaucoup pour t’être agréable, me dire et m’écrire que c’était tout, c’était se moquer de moi. Il était plus simple de dire que tu voulais garder le paquet que de m’écrire que tu les avais brûlées et me blaguer. J’ai cependant toujours grand plaisir à me souvenir de toi. »

1874.

« En face du devoir il n’y a pas à hésiter ! Je me décide contre toi, contre moi, pour ce qui est nécessaire. Mes motifs, tu les comprends. J’ai une vie de travail, qui ne doit pas dégénérer par la dissipation, ni se laisser dominer par le plaisir. Tu es toujours été charmante, et tu me plais beaucoup, mais avec le temps tu sentiras que je ne puis agir autrement. Je t’envoie un dernier cadeau, qui pourra t’être utile. Je ne te verrai pas de quelques jours, mais plus tard, je te serrerai la main et t’embrasserai avec grande joie si tu veux, ma chère Cora. »