« Restait pourtant à savoir si les bibliothèques ?… »
— J’espère, lui dis-je, que pour les quinze jours que nous resterons là-bas vous respecterez la noble poussière des bouquins…
Il me promit de ne consulter d’autre livre que mon désir et le guide du voyageur.
— Ah ! quel homme ! s’écriait-il à peine arrivé, quel homme que ce Gustave ! Ah ! si j’avais été à la place de Gustave !
Il s’agissait de Gustave Wasa.
Je priai René de réserver son enthousiasme pour les heures plus solitaires du retour.
— J’allais vous le demander ! me répondit-il avec son bon sourire.
En Norwège, où nous passâmes ensuite, Calvat fit la rencontre de toute une volée d’amis. En a-t-il dit de ces : « Comment ça vous va ? » qui lui étaient familiers !
Un jour, j’étais seule à l’hôtel. René s’était rendu au consulat pour savoir si une lettre qu’il attendait était arrivée. Le garçon frappe à la porte de ma chambre. Un voyageur désirait me parler.