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MÉMOIRES

n’est heureusement que provisoire, et je me fait tant de mauvais sang ici. Mais tout cela ne sera rien, lorsque j’aurai touché cet argent pour te le donné et que tu sois heureuse.

» Mon Dieu ! qu’au milieu de tous ses ennuis les carresses de tes blanches mains me manquent ! Ton pauvre orphelin, qui t’aime.

» Tous les soirs, je m’endor en t’envoyant un baiser. Mon Dieu ! que ma famille me pèse !

» A. de Burnel.. »


« Tu me dis être mal portente, mon ange chérie, pourquoi ne sui-je pas auprès de toi, pour te donner mes soins ; mais tu sais que je suis forcé de resté ici : il faut en finir une bonne foi. Mon Dieu ! que je vais avoir besoin de repos, car je me mine ici.

» Mon cœur bondissait de joie de repartir ce soir. J’avais même retenu une cabine sur le bâtau. Enfin, puisque j’ai tant souffert encore vingt-quatres heures et je retourne vers toi.

» A. de Burnel.. »