« J’approuve la sentence prononcée contre les patriotes par le conseil du roi :
« 1° Tous les députés de la Convention et de la législative actuelle à être pendus.
« 2° Les comités de surveillance et révolutionnaire brûlés vifs.
« 3° Tous les gardes révolutionnaires, condamnés à être rompus vifs et à expirer sur la roue.
« 4° Tous ceux qui ont occupé des places de la république dans les administrations quelconques, marqués sur le front d’un fer rouge, portant cette inscription : T R, traître à son roi ; le fouet et la même marque sur l’épaule, et bannis pour toujours des places.
« 5° Ceux qui ont acheté des biens de l’église ou d’émigrés les rendront et les leurs seront confisqués.
« 6. Tous les prêtres, moines ou religieuses qui auront prêté le serment et ne se seront pas rétractés, seront renfermés pour la vie et condamnés au pain et à l’eau. »
En vérité, nous n’hésiterions pas à déclarer que de pareilles formules n’ont pu être prescrites par des hommes revêtus d’un ministère sacré, et que cette pièce, où l’ineptie le dispute à la férocité, est l’œuvre isolée de quelque fou, si nous ne nous souvenions que l’un des esprits les plus