Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/168

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qui perfectionne, l’imagination qui embellit, la philantropie qui ramène tout au bonheur des hommes, viendraient y puiser une nouvelle énergie par le rapprochement des lumières et des sentimens.

« Outre ce congrès général, chaque pays, chaque province pourrait annuellement en tenir un auquel seraient admis les savans étrangers. »

Il se demande ensuite dans quel lieu le congrès général pourrait être assemblé, et la ville libre de Francfort, point presque central dans l’Europe intellectuelle, lui semble offrir des avantages décisifs. Puis il indique les travaux dont on s’occuperait dans ces réunions : constatation des progrès accomplis ; position de questions dont l’éclaircissement peut ouvrir la voie à des progrès nouveaux ; concours, prix décernés, etc.

Les congrès scientifiques, qui se sont multipliés en France depuis quelques années, ont réalisé, mais en partie seulement, les idées de l’évêque de Blois. L’importance acquise par ces réunions nous aurait déterminé à donner une certaine étendue à l’analyse du petit volume où s’en