Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/18

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marche libérale et régulière de la révolution, s’efforçaient de maintenir le sentiment religieux et de le mettre en harmonie avec les institutions républicaines.

Le clergé émigré, non moins insensé que la noblesse dans ses projets et ses espérances contre-révolutionnaires, ne présentait pas aux étrangers des modèles de résignation chrétienne. Rappelé en France par le concordat de 1801, lorsque Napoléon travaillait à une copie de l’ancien régime, il se précipita avec fanatisme dans cette voie de réaction, et employa tous ses moyens à effacer jusqu’aux traces de la réforme religieuse et politique.

Spectateur vivement intéressé de ces événemens, acteur courageux, héroïque même, dans plusieurs d’entre eux, Grégoire était plus que personne appelé à les raconter.

L’Histoire des Sectes, celle de l’Église Gallicane, d’autres ouvrages sortis de sa plume en contiennent des fragmens.

Ses Mémoires en offrent la partie personnelle à l’auteur.

Depuis long-temps Grégoire en préparait une narration complète, dont quelques portions sont