Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/209

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

parlé, en ce sens qu’il présente comme eux des faits relatifs au clergé contemporain : c’est l’Histoire du mariage des prêtres en France, particulièrement depuis 1789.

En 1824, avait paru l’Histoire des confesseurs des empereurs, des rois et d’autres princes, composée dans le but de jeter des lumières sur la politique pontificale. Ce livre est riche en curiosités importantes.

Antérieurement encore, en 1818, il avait donné des Recherches historiques sur les congrégations hospitalières des frères pontifs ou constructeurs de ponts ; c’est une de ces dissertations érudites dans lesquelles se complaisait l’écrivain. C’était d’ailleurs faire acte de justice, que de tirer de l’oubli où l’histoire les a laissées ces associations religieuses et industrielles, qui furent sous plusieurs rapports, dit Grégoire, les restaurateurs de l’architecture et du commerce. Presque toute l’Europe leur a dû des ouvrages d’une haute utilité, et la France, en particulier, le pont Saint-Esprit et l’ancien pont d’Avignon.

Parallèlement à ses travaux sur les matières religieuses, Grégoire continuait avec assiduité ceux qu’il s’était imposés lui-même comme un