Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/208

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ment à faire rejeter les demandes ambitieuses du Vatican, présentées sous les auspices du saint personnage qui avait si bien démontré à Imola l’accord de l’Évangile avec la liberté.

On ne doit pas toutefois considérer cette histoire comme un simple écrit de circonstance. Outre que l’esprit dont elle est animée en fait en quelque sorte le manuel du clergé gallican, ce qui lui valut d’être inscrite à Rome sur l’index librorum prohibitorum, tandis qu’on la réimprimait à Paris et qu’on la traduisait en espagnol, elle conserve une importance étrangère à son but immédiat. Plusieurs chapitres, consacrés aux relations des diverses églises nationales avec le trône ultramontain, traitent un sujet fort peu connu en France, et que peut-être alors Grégoire seul était en mesure d’éclaircir.

L’auteur, en terminant son ouvrage, en promettait un autre : l’Influence du christianisme sur la liberté politique et la liberté civile, qui n’a été rédigé que partiellement, et dont les matériaux existent dans ses papiers.

Mais, en 1826, il en publia un, qui se rattache à la fois au précédent, à l’Histoire des sectes et à quelques autres travaux inédits dont nous avons