Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/247

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ouï parler des anciennes liaisons de M. le ministre de la police avec le paria de la Chambre des députés, en prirent texte pour le harceler vivement. Veut-on savoir quels furent, à cette occasion, les sentimens de Grégoire ? voici des notes dont le décousu atteste la sincérité :

« Indigné d’injures à Decazes que j’ai aimé. »

« On voulait que je donnasse ses lettres ; mais respect à l’amitié même éteinte. »

« Ego lié avec lui, et subito brusquement rompu. Quare ? nescio ; car c’était même avant la rentrée des Bourbons. La prévoyait-il déjà ? »

« Amitié sincère, et par là même plus sensible à son éloignement. »

« Il a de belles qualités, sed..... »

Ce moment de crise passé, Grégoire revint à ses habitudes laborieuses.

Nous avons dit que la restauration, en éliminant de l’Institut l’ancien évêque de Blois, l’avait privé du seul titre qui lui restât. C’était faire un oubli, que lui-même avait fait sans doute, car il n’attachait qu’une médiocre importance à sa dignité de commandeur dans l’ordre de la Légion-d’Honneur ; cependant, lorsqu’une circonstance nouvelle vint la lui rappeler, il se hâta de s’en