Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/281

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« P. S. Je charge le vénérable curé de l’Abbaye-aux-Bois de vous remettre cette lettre. »


Grégoire dicta sur-le-champ la réponse suivante :


L’ancien évêque de Blois à monsieur l’archevêque de Paris.


« Paris, le 7 mai 1831.


« Monsieur l’Archevêque,

« Me tendre la main quand vous me croyez sur le penchant de l’éternel abîme est un acte de charité qui mérite toute ma reconnaissance. Depuis la mort de messieurs de Belloy, Maury et Emery, je n’étais plus habitué à recevoir de communications directes de l’archevêché de Paris.

« Je regrette vivement que la nature des conditions dont le respectable curé de l’Abbaye-aux-Bois était chargé de me faire la proposition, ait rendu stérile une démarche que je m’étais empressé de solliciter, et m’ait privé de la consolation de recevoir, par les soins du clergé de ma paroisse, les secours de la religion. Ce refus ayant tous les caractères d’une persécution, j’ai reçu d’une autre main le saint viatique, et j’ai l’heureuse certitude qu’en