Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/317

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Je recommande mon ame aux prières de la sainte Vierge, des saints, de mon ange-gardien, et à celles de mes amis. Je me prosterne aux pieds de Jésus-Christ, l’homme-Dieu mort pour mes péchés. Avant de rédiger cet acte de dernière volonté, je me suis jeté à genoux pour demander ses grâces ; je les implore de nouveau ; je meurs dans l’espérance que Dieu me pardonnera mes péchés par les mérites de mon Sauveur, son divin fils ; et si d’un côté, je tremble à l’aspect de ses jugemens, de l’autre je m’abandonne à sa miséricorde. 1825, 24 mai.

J’ai publié un ouvrage sur les domestiques, pour améliorer leur conduite et leurs mœurs ; un autre sur l’utilité d’un établissement pour former de bonnes gardes-malades. Si l’état paie enfin ce qui m’est redû, comme ancien sénateur, madame Dubois et mes exécuteurs testamentaires aviseront aux moyens de former cet établissement, etc… (Extrait du codicile du 10 mai 1831).

H. Grégoire,
Ancien évêque de Blois. »


Si maintenant nous jetons un coup d’œil sur la vie publique de Grégoire, voici le résumé qu’elle nous présente :

Dès avant la révolution, il demande pour les Israélites l’exercice de tous les droits de citoyen,