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CHAPITRE II.



MON ENFANCE, MON ADOLESCENCE, ET MES PREMIERS TRAVAUX LITTÉRAIRES.


Desessarts, dans ses Siècles littéraires de la France, m’apprend qu’à Vého, à deux myriamètres de Lunéville, département de la Meurthe, est né, le 4 décembre 1750, Henri Grégoire, curé d’Embermesnil, paroisse voisine de celle de ma naissance, puis évêque de Blois, membre de l’Assemblée constituante, de la Convention nationale, du Conseil des Cinq-Cents, du Corps législatif, puis sénateur, l’un des commandans de la Légion-d’Honneur, membre de l’Institut national, des sociétés d’Agriculture de Paris, d’encouragement, de philosophie chrétienne, des académies et sociétés savantes dont la liste suit : Société royale des sciences de Gœttingue, minéralogique d’Iéna, d’agriculture du duché de Mecklembourg, de Turin, Marseille, Perpignan, Besançon, Vesoul, Nancy, Strasbourg, Mayence, Anvers,