Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/369

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Ersch, Bertuch, Erhard, Campe, Justi, Harlman, Friedlænder, Schottlænder, Frænkel, Mathiæ, Trallez, Meyer, Olivier, Usteri, Weiss, Stapfer, Ith, Fellenberg, Fabbroni, Vassali, Buniva, Regis, Nicolaï, Onde de Fortis, Aldini, Georgi, Farges-Davanzati, Solari, Ricci, Filippo Re, de Lugo Cornidez, Cabrera, madame de Montijo, mademoiselle d’Éon, miss Hannah Adams, Joël Barlow, Fulton, lord Lansdown, Marsden, Thomas Muyr, David Williams, Gregori, Hamilton, Henley, Vaughan, etc., etc.

Une anecdote singulière se rattache à ce dernier nom. Vaughan, né à la Jamaïque, membre du parlement d’Angleterre et dévoué à la France, y vint dans les temps les plus orageux de la terreur, prit les noms de Jean Martin, et résida plusieurs années à Paris, connu seulement de cinq à six personnes : religion et liberté, tels étaient les objets constans de ses méditations et de ses travaux ; sur le premier article il fit, en anglais, un ouvrage assez mal rendu en français, par Blachon, ministre protestant, sous ce titre : « De l’état politique et économique de la France sous la Constitution de l’an III, traduit de l’Allemand, in-12. » Ceci était une pure supposition : Vaughan avait tout à craindre pour ses biens et sa famille en Angleterre, si le gouvernement britannique, qui le croyait dans les États-Unis, avait su qu’il était