Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/372

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Depuis l’organisation de l’Institut national, indépendamment des écrits mentionnés précédemment, j’ai lu à cette société : 1° La Réfutation de la theorie de Godwin sur la reconnaissance ; dans mon voyage d’Angleterre, j’ai refusé de faire visite à l’auteur qui le désirait : d’après la réputation de Godwin, ses écrits et son mariage avec la fameuse Marie Wolstonecraft, que j’ai vue à Paris, je crus que cette démarche de la part d’un évêque pouvait être inconvenante ; 2° un Voyage dans les Vosges ; 3° des Recherches sur la domesticité (ces ouvrages sont en portefeuille) ; 4° un Traité sur les facultés intellectuelles et la littérature des nègres, dont les traductions anglaise, par Warden, allemande, par Usteri, seront incessamment publiées ; 5° l’Apologie de Barthélemi de Las Casas ; 6° un Mémoire sur Sierra-Leone ; 7° un Essai sur le progrès des sciences politiques. Ces derniers ouvrages sont imprimés, ainsi que mon Histoire de l’agriculture en Europe au seizième siècle. Ce travail, demandé par la société d’agriculture pour être inséré dans l’édition nouvelle d’Olivier de Serres, a été très accueilli ; mais comme le républicanisme y est à pleines mains, on conçoit qu’au moment où j’écris ce n’est point un titre à la faveur, et déjà je pourrais citer à ce sujet des anecdotes bien étranges. M. Ersch, dans sa France littéraire, m’at-