gables sur cet objet, furent insérées dans les Annales de la religion[1]. Après avoir cité et le Moniteur, et le Bulletin, et le journal de Fauchet[2], qui, comme moi membre de la Convention, me compte dans l’énumération des évêques qui n’ont pas voté la mort, parce qu’il savait la vérité, il insère la lettre elle-même qui est la pièce probante. Lorsque la première rédaction de cette lettre par mes collègues fut présentée à ma signature, je refusai d’y souscrire, attendu qu’elle demandait que Louis fût condamné à mort. Alors on en substitua une autre dans laquelle effectivement les mots à mort ne se trouvent pas. On peut la voir aux archives d’où M. Moïse en a tiré une copie certifiée par Camus. Mais, ce qui est remarquable, c’est que pour avoir supprimé ces mots, les commissaires furent dénoncés aux Jacobins, dont la tribune était alors vouée à l’exagération la plus outrée, et Jean-Bon-Saint-André jugea à propos de prendre notre défense.
Cette digression m’a fait anticiper sur d’autres événemens.
Les sociétés constitutionnelles de Londres, Sheffield, Belfast, etc., avaient écrit à la Convention nationale pour la féliciter. Des députations d’Anglais, d’Irlandais, étaient