Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/80

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Grégoire traçait une esquisse rapide des services rendus par l’astronomie. Il fit attribuer au nouveau bureau la rédaction de la Connaissance des temps.

Sa sollicitude pour les gens de lettres et les savans lui fit proposer d’admettre le cumul en faveur de ceux qui remplissaient plusieurs fonctions dans l’enseignement public. Il obtint pour eux de la Convention, à titre d’encouragement, une somme de cent mille écus, portée ensuite à huit cent mille francs ; mais il voulait que, dans la répartition de ces secours et de ces récompenses, on eût égard surtout à la moralité des écrivains, et à la tendance de leurs travaux.

« L’homme, dit-il, est moins grand par son génie que par l’usage qu’il en fait..... Rendez l’existence à des hommes couverts de gloire et de malheurs ; mais repoussez ces hommes qui, sous une cour, rampaient dans les antichambres, et dont l’ambition n’a fait qu’adopter une nouvelle tactique sous le gouvernement républicain ; repoussez ceux encore qui insultent par leur conduite à la majesté des mœurs. »

Le comité d’instruction publique, dépositaire des fonds alloués, voulut laisser à Grégoire le