ser cette insulte. Mais voici trois lignes qui la résument, je les ai adressées à Lissagaray que je savais avoir protesté.
Il paraît que d’autres amis l’ont fait également ; ne lisant pas les journaux je l’ignorais et les remercie ici. Voici cette lettre.
Je vous remercie. Il paraît que vous avez senti que je ne pouvais, sans infamie, accepter une grâce à laquelle je n’ai pas plus de droit que les autres.
Tous ou rien.
Je ne veux pas qu’on me paye le cadavre de ma mère. Que les amis qui m’ont avertie à temps soient remerciés aussi.
J’accepte parfaitement la responsabilité de ce refus, et si les amis réfléchissent ils sentiront que ne pouvant plus rien pour moi, on ne doit pas au moins ajouter d’insulte.
Les adversaires l’ont senti.
Je vous serre la main.
Si on ne m’avait pas écoutée, je serais partie de suite pour la Russie ou l’Allemagne. Là où on tue les révolutionnaires, on ne les salit pas.
Qu’on me laisse tranquille.
Tous ou rien. Ainsi j’espère qu’on le sentira