Toujours est-il que messieurs les Diables chantaient Quis est iste rex gloriæ avec autant d’entrain qu’auraient pu le faire ceux dont ils portaient le costume mais avec moins d’ensemble, le diable ayant l’oreille essentiellement musicale.
La diablerie de Chaumont durait du dimanche des Rameaux à la Nativité de saint Jean, et se terminait par les principales actions de la vie de ce saint représentées sur dix théâtres exposés à la dévotion des fidèles.
La fête se terminait par un supplice. (Point de bonne fête sans cela à ces époques-là et même à la nôtre !)
Le supplice n’était d’ordinaire que figuré — l’âme d’Hérode qu’on brûlait étant un mannequin.
Mais la dernière année qu’on fit ces saintes orgies eut lieu un événement qui hâta leur fin.