Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/141

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il ne se vit pas plutôt seul, qu’il m’avoua que son cher vit lui ayant donné en se levant des preuves d’existence, il s’était hâlé de m’apprendre cette nouvelle, espérant qu’elle me ferait plaisir ; il me pressa même de mettre à profit ce moment de vigueur. Comme je n’ai jamais su me faire prier en pareille occasion, je consentis d’en faire sur-le champ l’expérience.

Après avoir patiné mes fesses, mes tétons et mon con, il fit des efforts incroyables pour exécuter la belle promesse qu’il m’avait faite ; mais ce fut toujours inutilement. J’avais beau le seconder de mon mieux, tout ce que nous faisions l’un et l’autre ne fit que nous fatiguer, sans nous procurer une idée du plaisir. Voyant qu’à la fin son vit perdait entièrement le peu de fermeté qu’il avait, je l’engageai à ne pas tenter l’impossible. Je lui conseillai même de se reposer pendant huit ou

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