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mémoires.


TOULOUSE EN 1764
D’APRÈS
LES MÉMOIRES MANUSCRITS D’UN CONTEMPORAIN


Par M. le Baron DESAZARS de MONTGAILHARD[1]



Il existe à la Bibliothèque municipale de Bagnères-de-Bigorre un volumineux manuscrit, format papier écolier, de viii-634 pages, intitulé : l’Hermite des Pyrénées.

Après avoir été longtemps la propriété d’un bibliophile toulousain bien connu, le comte de Mac-Carthy, ce manuscrit passa dans la bibliothèque d’un autre collectionneur, M. Vaussenat, ingénieur, fondateur de l’Observatoire du Pic du Midi avec le général de Nansouty. À la mort de M. Vaussenat, il fut acquis par la Bibliothèque municipale de Bagnères-de-Bigorre, où il attend un éditeur. Lu et relu par bien des curieux, il a été signalé et même analysé dans plusieurs publications, notamment dans les Annales du Midi[2].

Le texte principal est des années 1824 et 18253[3] 522 pages. Il fut revu en 1836 par son auteur qui y ajouta

  1. Lu dans la séance du 17 janvier 1901.
  2. Un Conventionnel oublié, J.-P. Picqué, et « l’Hermite des Pyrénées », par L.-G. Pélissier, Annales du Midi, No, juillet 1899, pp. 288-334.
  3. Ce sont les dates qu’indique Picqué en la page 58 de son manuscrit et remplit