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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/108

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mais, celui qui gardera dans l’histoire, avec une place unique, ce beau nom de sage que Napoléon lui avait donné, celui qui ne fut pas seulement un grand soldat, dans un pays qui en a compté tant de grands, mais au milieu des camps, et de la vie publique ou privée, l’exemple immortel de l’attachement au devoir et d’une droiture invincible, comme de l’héroïsme le plus calme et le plus ferme au milieu de ces terribles circonstances qui portaient le trouble et le désespoir jusque dans des cœurs de lion ; ce sage et vaillant homme n’était-il pas la vivante expression de cette maxime de Joubert : il faut que l’ouvrage de la vie soit beau !