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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/19

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simple employé dans l’administration des forêts du duc d’Orléans ; mais une année s’était à peine écoulée, qu’il acceptait une position plus conforme à ses goûts littéraires, celle de précepteur chez M. Brunet de Presles, l’hôte et l’ami des Grecs qui venaient implorer le secours de la France contre la barbarie des Turcs. Ce fut dans ce milieu, où l’on respirait un air pur d’atticisme, que se perfectionnèrent ses études philologiques. En 1828, il publiait un traité de la prononciation du grec vulgaire, œuvre de circonstance, au moment où nos soldats entraient en Morée ; aussi reçut-il les encouragements du gouvernement. Puis parurent ses Recherches sur les sources antiques de la littérature française et les nombreux travaux qui lui ouvrirent en 1837 l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres[1]. Sans vouloir en faire même une énumération, je me bornerai à vous dire, qu’en dehors de ses travaux, M. Berger de Xivrey fut

  1. M. Berger de Xivrey publia successivement : une édition des fables de Phèdre, d’après le manuscrit original de Pithou ; un livre dédié à Alexandre de Humbold, et ayant pour titre : Traditions tératologiques, ou Récits de l’antiquité et du moyen âge sur quelques points de la fable, du merveilleux et de l’histoire naturelle ; ses Essais d’appréciations historiques ; et après sa réception à l’Académie, plusieurs mémoires, l’un consacré à la vie et aux ouvrages de l’Empereur Manuel Paléologue, un autre ayant pour objet : le style du nouveau testament et l’établissement du texte, etc.