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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/235

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épaisse d’un centimètre, destinée à empêcher l’absorption de l’acide carbonique par l’eau. — La cloche était munie à sa partie supérieure d’une tubulure avec robinet. Par cette tubulure elle pouvait être mise alternativement et à volonté en communication, soit avec le masque, soit avec l’appareil à analyse. Ce dernier consistait comme toujours en un tube de Liebig et deux tubes en U, contenant de l’acide sulfurique bouilli, propre à absorber la vapeur d’eau ; en un tube de Liebig et deux tubes en U, contenant une dissolution concentrée de potasse destinée à fixer l’acide carbonique. Un dernier tube chargé d’acide sulfurique communiquait avec un grand flacon aspirateur rempli d’eau, offrant une tubulure à robinet à sa partie inférieure. Ce flacon remplaçait les ballons aspirateurs de M. Gavarret. Il forçait le contenu gazeux de la cloche à traverser les tubes à analyse.

Le procédé de la cloche que j’avais imaginé, je dois le dire, uniquement parce qu’il ne m’avait pas été donné de réaliser l’appareil de MM. Andral et Gavarret, m’a paru ne rien laisser à désirer dans son fonctionnement. J’oserais presque dire qu’il présentait un certain avantage sur ce dernier. Avec les ballons collecteurs, quand bien même on tourne faiblement les robinets, les gaz se précipitent toujours avec une certaine impétuosité dans le vide des récipients. Il s’exerce pour ainsi dire sur la colonne aérienne des voies bronchiques