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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/237

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niveau du liquide dans la cloche baisser graduellement, et faire ainsi place peu à peu au produit de l’expiration. Ce déplacement se faisait de la manière la plus régulière sans nécessiter le moindre effort du sujet, sous la seule influence d’expirations tout à fait normales. On arrêtait l’expérience, en fermant le robinet, lorsque le niveau était arrivé à une marque très-appréciable traduisant une contenance de 6 litres.

Le prolongement du masque étant dévissé, on fixait à sa place sur la tubulure de la cloche, un autre tube en caoutchouc attenant à l’appareil à analyses, on ouvrait simultanément le robinet de la cloche et celui du flacon aspirateur. Le barbottement dans les tubes en U et l’ascension de l’eau dans la cloche accusaient immédiatement le passage du gaz expiré dans l’appareil à analyse.

La cloche étant d’une capacité restreinte, j’ai dû, pour agir sur des quantités d’acide carbonique notables, soumettre chaque sujet à plusieurs expériences, tantôt consécutives tantôt très-rapprochées, avant de procéder à la pesée finale. Je ne démontais l’appareil pour la pesée que quand j’avais obtenu une durée totale de près d’un quart d’heure. J’étais ainsi moins exposé à des erreurs, en concluant du résultat obtenu, à la quantité d’acide carbonique exhalé dans une heure. Et d’un autre côté, comme les fractions de cette durée totale étaient prises à des moments différents du