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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/271

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et autres bonnes et loüables qualités qui sont en lui[1], » il fut appelé bientôt après par le Parlement à un emploi très-lucratif. Il était, en 1720, Secrétaire de la Cour, et pendant plusieurs années il occupa cette charge dans laquelle il eut l’un de ses neveux pour successeur[2].

Je n’ai pas à rechercher ici tous ceux qui, dans la famille à laquelle appartenait l’historien de la Lorraine, se sont fait remarquer par leurs services ou qui ont obtenu des distinctions. Tels en étaient les principaux

  1. V. la note 2 ci-dessus de la page 138.
  2. On a quelquefois confondu l’office de secrétaire du Roi avec l’emploi de secrétaire de la Cour, et l’on a donné à Charles-Claude Chevrier le premier de ces titres ; il n’en a jamais été pourvu et voici la distinction qu’il faut établir entre ces deux charges.

    « Il y a encore, dit Loyseau, une autre compagnie d’offices de la maison du Roi, qui ne sont pas à la vérité affectez aux nobles, mais qui rendent nobles ceux qui en sont pourveus, et même leur postérité en certain cas. À sçavoir l’office de Secrétaire du Roy… » (Du droit des offices, chap. III, p. 229).

    « Les Secrétaires du Roi, dit le Dictionnaire de Trévoux, sont des officiers qui signent toutes les lettres qui s’expédient dans les grandes ou petites Chancéleries au nom du Roi, et avec son paraphe en forme de grille, qu’ils mettent au-devant du leur. Regis scribæ. »

    On peut inférer de Loyseau que les Secrétaires de la Cour étaient de menuz Officiers de Judicature attachés au Parlement.

    « Les Conseillers et Magistrats, dit Ferrière, ont des Secrétaires qui font les extraits des instances et procès qu’ils doivent juger. Cet emploi est très-bon, il faut seulement le sçavoir faire valoir. » — Ces officiers prenaient place après les substituts et avant les greffiers.