caire oolithique inférieur, immédiatement au-dessous de celle que M. Husson a nommée calcaire à mélanies et dont la puissance est d’environ 1m,50 au-dessus de l’entrée de la caverne ; ce calcaire à mélanies est surmonté de deux mètres de diluvium vosgien qui couvre tout le plateau de la Treiche. On s’expliquera par là pourquoi cette caverne est humide dans toute sa longueur, surtout à l’époque des pluies. Le banc calcaire qu’elle entame est formé d’assises minces, parallèles, fissurées irrégulièrement dans le sens vertical et paraît simuler, sur quelques points, une construction en petit appareil.
Ses parois sont presque partout revêtues d’un enduit calcaire, qui s’étale sur le sol, y forme un dépôt assez épais sur certains points, hérissé de nombreuses stalagmites dont quelques-unes mesurent en hauteur de 0m,50 à 0m,65. Le plancher de la caverne, sous l’enduit stalagmitique est formé de pierres, autrefois détachées de la voûte et ces éboulis, mêlés d’une argile brune-grisâtre, forment une épaisseur qu’on peut estimer à 50 ou 80 centimètres. Les cailloux diluviens y sont rares et l’on n’en voit guère que là où des fentes verticales, un peu plus larges que les autres, aboutissent à cette excavation du sol. La voûte est plate et peu solide ; aussi les infiltrations n’y ont produit généralement qu’un mince dépôt calcaire et de courtes stalactites, qui s’en détachent facilement et se renouvellent sans cesse.
Sa hauteur est peu considérable ; nulle part on ne