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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/98

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mie qui parlait ; si je me suis laissé entraîner à des considérations, que vous approuverez en partie, il est permis parfois à celui qui discourt de s’égarer ; si j’ai fait des vœux ambitieux pour les destins de l’Académie, c’est parce que vous avez été jugé digne de soutenir les priviléges de sa royale fondation, c’est aussi parce que l’amour de la même patrie nous inspire les mêmes désirs. Lorrains, d’origine ou d’adoption, la plus grande de vos deux patries rayonne au loin avec gloire ; la plus petite a droit à des égards : n’est-elle pas la confidente assidue et sympathique de vos moindres travaux ?

Au dehors, comme au dedans de l’Académie, généreux Concitoyens, soutenez vos efforts : par eux, vous contribuerez à la prospérité, à l’illustration de cette belle cité, qui, fière du passé, confiante dans l’avenir, grandit de jour en jour, et en importance matérielle et par les productions de l’esprit.