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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/101

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séance publique du 27 mai 1875.

l’héritage, représente 14 professeurs de Pont-à-Mousson, en costume du temps, dont on peut contrôler l’exactitude par la description du père Abram, depuis la robe de panne de couleur pourpre, fourrée de l’hermine envoyée par le cardinal de Lorraine, jusqu’au bonnet carré, avec sa houppe violette et blanche pour la médecine, rouge et violette pour le droit. Onze autres portraits sont ceux de médecins distingués de la Lorraine, à l’époque où florissait l’Université. Cinq autres sont ceux de personnages célèbres, étrangers à la province. Antoine Louis, de Metz, secrétaire perpétuel de l’Académie royale de chirurgie, avait donné son portrait, avec celui de Guy de Chauliac, au collége de Nancy, dont il était agrégé d’honneur. Helvétius, médecin actif, bien en cour, qui voulait devenir le primat de la médecine française, est aussi représenté dans

    Nancy, conservé aux archives départementales. — 30o Claude Antoine, 1791, médecin militaire distingué, décédé à Strasbourg le 22 décembre 1811 ; ce nom jusqu’ici n’avait figuré sur aucune liste. On trouve la mention suivante dans le registre de la Faculté de Nancy : « Claude Antoine, proposé unanimement par le Collége de médecine et de chirurgie, nommé provisoirement et sans concours, le 10 décembre 1791, par le Directoire du département. » Dans la dernière lettre adressée par la Faculté au ministre de la justice, le 1er juillet 1793, et qui annonce la mort de Jadelot, le 27 juin 1793, il est dit : « Il ne se trouve sur cette lettre que deux signatures (celles de Guillemin et de Nicolas) ; le troisième professeur, le citoyen Antoine (Claude), a été nommé médecin à l’hôpital militaire de Cherbourg, il en reviendra le plus tôt possible… » La réponse de Gohier clôt le registre.