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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/102

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discours de M. tourdes.

cette collection[1], qui se complète par les portraits plus récents de J.-B. Simonin, de Haldat et des Bonfils. La Faculté de droit de Pont-à-Mousson avait une collection analogue, qui a été détruite à Nancy, en 1871, pendant l’incendie du palais ducal.

Les concours. — Les professeurs ont d’abord été nommés directement par le souverain ; le concours a été introduit en Lorraine par l’invasion française, comme le disent les auteurs du temps, puis maintenu par Léopold, dans son édit du 16 juin 1699, comme étant le mode de nomination le plus juste et le plus

  1. Voici les noms des professeurs de Pont-à-Mousson dont on a les portraits : Charles Lepois, Toussaint-Fournier, Levrechon, Pierre Barrot, Jacob Le Lorrain, René Baudin, Marc Barrot, Nicolas Guébin, Joseph Le Lorrain, Charles Paquotte, François Le Lorrain, Maurice Grandclas, Pierre Parisot.

    Les portraits des médecins distingués n’appartenant pas à l’Université sont ceux d’Antoine Lepois, 1524 à 1578 ; Nicolas Lepois, 1527 à 1590 ; Christophe Cachet, 1572 à 1624 ; Charles-Joseph Bagard, 1665 à 1723 ; François-Nicolas Marquet, 1682 à 1759 ; Charles Rousselet, 1622 à 1669 ; Pierre Alliot, le médecin de la reine Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, 1666 ; Jean-Baptiste Alliot, médecin du roi, qui accompagna en Lorraine la princesse d’Orléans, future épouse de Léopold Ier, 1697 à 1721 ; Antoine Bagard, médecin de Léopold, 1696 ; Charles Bagard, médecin de Léopold et de Stanislas, créateur du Collège des médecins et du Jardin botanique de Nancy, 1696 à 1772 ; J.-B. Simonin, président du Collége de chirurgie, 1750 à 1836 ; de Haldat et les trois docteurs Bonfils.

    Les cinq médecins étrangers sont : Guy de Chauliac (portrait donné par Louis) ; Antoine Louis de Metz ; Helvétius ; Romow ; Humbert (de Morley).