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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/106

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discours de M. tourdes.

dant toute son existence la Faculté de droit a reçu 5 564 bacheliers, 6 699 licenciés, 359 docteurs. La Faculté de médecine était un peu moins fréquentée que celle de droit ; les chiffres probables sont 100 à 150 élèves, 60 à 80 réceptions par année, dont une vingtaine de docteurs. Le registre de l’ancienne Faculté de Nancy, déposé aux archives, donne à cet égard des indications. La translation de la Faculté à Nancy n’a pas dû diminuer les réceptions ; elle les a probablement augmentées ; il en a été ainsi pour la Faculté de droit qui, ayant eu 491 réceptions dans les cinq années qui ont précédé la translation, en a compté 611 pour les cinq années qui l’ont suivie. Admettant qu’il en ait été de même pour la Faculté de médecine, le mouvement de Nancy, augmenté d’un cinquième, représenterait celui de Pont-à-Mousson, et nous trouverions dans le chiffre maximum de l’année 1791, 27 bacheliers, 34 licenciés, 19 docteurs, une indication probable du mouvement de l’école pendant sa dernière période à Pont-à-Mousson ; tout porte à croire qu’il a été plus considérable au commencement du xviie siècle, car le père Abram parle à deux reprises de 400 élèves en droit et en médecine qui fréquentaient l’Université. La ville de Pont-à-Mousson, dans la réclamation qu’elle a élevée en 1789, à l’occasion de la translation de l’Université à Nancy, parle de 400 à 500 étudiants qu’elle a perdus. Aucun écolier ne pouvait être inscrit