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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/105

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séance publique du 27 mai 1875.

solennelle ; la formule en a peu varié, si ce n’est dans sa partie politique ; elle a été la même à Pont-à-Mousson, puis à Nancy. Le professeur jurait « de remplir avec exactitude et zèle les fonctions qui lui étaient confiées, de n’enseigner sciemment aucune hérésie, de n’introduire aucune discorde dans la Faculté, de vivre en paix, amitié et fraternité, autant qu’il le pourrait, avec ses collègues, de tout faire pour le bien de l’académie, de ne jamais lui causer de préjudice : Ita juro, ita promitto ; sic me Deus adjuvet !… »

Les registres de la Faculté de médecine de Pont-à-Mousson ont disparu ; la Faculté de droit, plus heureuse, a conservé les siens ; le premier doyen de la nouvelle Faculté de droit de Nancy, M. Jalabert, a pu ainsi rétablir avec détails la statistique de cette institution. Il résulte aussi d’un travail de M. Lepage, qu’en tenant compte de toutes les catégories, le nombre moyen des inscriptions pour la Faculté de droit s’élevait par année à 175, avec des variations notables suivant les années, et que les réceptions ont été en moyenne de 43 bacheliers, 50 licenciés par an, 2 docteurs par trois ans, environ 95 réceptions annuelles. Pen-

    mes. Il est probable cependant que les professeurs de la Faculté de médecine étaient dans la même situation que ceux du droit. Jaloux de leurs prérogatives, approchant fréquemment la personne du duc, dont ils étaient les médecins ordinaires, ils n’auraient pas accepté d’infériorité à cet égard.