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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/109

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séance publique du 27 mai 1875.

banderolle sur laquelle on lit le nom de la vérité : ΑΛΗΘΕΙΑ, et dans les nuages flotte le premier mot de la science divine : Theologia. On voit dans le lointain la ville et la rivière qui caractérisent Pont-à-Mousson. Ce vitrail, décrit avec détails par M. l’abbé Hyver, se trouvait à la bibliothèque de Strasbourg ; il a péri avec toutes les richesses de cette magnifique collection pendant l’incendie allumé dans la nuit fatale du 24 au 25 août 1870, par les projectiles ennemis.

Les thèses. — Un bien petit nombre des thèses soutenues à l’Université de Pont-à-Mousson ont échappé à la destruction et à l’oubli. Une des plus connues, est la thèse de philosophie et arts présentée par un des princes en 1625 : la Fleur des plus belles pratiques du compas de proportion, accompagnée de la planche de Callot, célèbre sous le nom de la Grande Thèse. La Faculté de droit ne possède aujourd’hui aucune de ces anciennes dissertations. Quelques thèses imprimées à Pont-à-Mousson, en 1628, par Jean Appier Hanzelet, ont cependant survécu ; on trouve dans l’une d’elles, soutenue en 1623, quelques-unes de ces propositions bizarres que le candidat s’engageait à soutenir ou à combattre, au gré de son adversaire : Ais, nego ; negas, aio ; l’une d’elles était relative à l’usage du vin permis ou défendu aux femmes. Dom Calmet cite la thèse soutenue en 1622, sous la présidence de Leverchon : An ignes accensi in contagione saluberrimi ? « Thèse savante