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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/113

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séance publique du 27 mai 1875.

nommé sous Henri II pour les Facultés de droit et de médecine, mais la surveillance de l’imprimerie appartient toujours au recteur, malgré les réclamations des Facultés. En 1622, une ordonnance défend sous peine de vie de rien imprimer sans autorisation. L’impression des thèses des quatre facultés et des ouvrages des professeurs, donnèrent une telle impulsion à l’industrie typographique, qu’en 1604 une fabrique de papier s’établit près de la ville. On a cru longtemps que le plus ancien ouvrage médical publié en Lorraine était la Rosa Gallica, de Chambier, médecin instruit, polygraphe, appelé semi-barbarus par Haller ; il avait réuni dans cet ouvrage des préceptes empruntés aux médecins anciens. Chambier avait été médecin du duc Henri de Lorraine, comme le prouvent des comptes de 1509 et 1510. Le duc, craignant son inconstance, lui avait donné une somme de 1 000 livres, à la condition que dans les quatre mois il achèterait une maison à Nancy. C’est bien dans cette ville qu’a été terminée la Rosa Gallica, comme l’indique cette suscription : Finis hujus pretiosæ margaritæ, apud Nanceium, Lotharingiæ primarium oppidum, anno 1512. Mais une autre indication, relevée par M. Beaupré, fait connaître que le livre a été imprimé à Paris en 1514. Thouvenin fait paraître à Nancy, en 1581, un recueil de sonnets dont plusieurs sont adressés aux Lepois. En 1582, il publie à Paris une épître, datée de Pont-à-Mousson du 28 juillet 1580, où il célèbre