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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/133

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séance publique du 27 mai 1875.

et Charles III, et ceux des professeurs de Pont-à-Mousson.

On fait disparaître du sceau de l’Université le nom de cette ville. Pour la Faculté de médecine, c’est toujours l’antique sceau de Lepois, réédité dans l’intéressant travail de M. Chautard. Appuyé sur un coffret, avec les emblèmes de la médecine, saint Luc présente à la Vierge une plume pour signer la charte de la Faculté. La légende, dont les caractères sont dans le style du xvie siècle : Sigillum magnum Facultatis medicæ Mussipontanæ, a été modifiée par le graveur, qui en a fait disparaître le mot Mussipontanæ pour le remplacer, en caractères modernes, par celui de Nancy : Facultatis Nanceianæ. On avait changé les mots et non la chose. La Faculté transférée à Nancy n’était ni fortifiée ni agrandie ; elle arrive avec deux professeurs : ce nombre est porté à trois, un moment à quatre, pour redescendre à trois et à deux.

Le collége de médecine venait en aide à l’école ; il avait un matériel et un enseignement ; il était dirigé par des hommes distingués, parmi lesquels on compte Bagard et Harmant. Le collége de chirurgie, au contraire, créé par lettres patentes du 29 juin 1770, amoindrit la Faculté et en détache l’enseignement chirurgical. C’est une école nouvelle, composée de cinq professeurs qui se partageront entre eux, dit l’ordonnance, sur l’avis de notre premier chirurgien, le cours complet des études