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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/134

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discours de M. tourdes.

relatives à cet art. La Flize, lieutenant du premier chirurgien du roi, auteur de Mémoires couronnés par l’Académie de chirurgie, était le directeur de cette école, dont faisaient encore partie Lamoureux et Simonin. Le lieutenant du premier chirurgien du roi devait recevoir à la maîtrise les chirurgiens qui viendraient s’établir dans les villes du duché de Lorraine et de Bar. La Faculté proteste en 1777 ; elle avait réclamé en 1775 le rétablissement de la place de chirurgien prosecteur ; elle demande à intervenir dans les réceptions des chirurgiens, mais elle n’ose soutenir un procès contre le collége. La Faculté de Pont-à-Mousson avait été plus heureuse en 1762, contre le premier chirurgien du roi. On divisait ainsi des forces qu’il fallait réunir.

La Faculté essaie de développer les études anatomiques ; elle réclame, le 28 novembre 1775, l’exécution de l’article 17 de l’ordonnance de 1708, pour obtenir des corps de la maison de réclusion, quatre par an, en hiver. L’anatomie, en 1790, est transférée dans la grande galerie des ducs ; c’est au palais ducal que se réunissent les élèves.

La Faculté de médecine ne paraît pas avoir pénétré dans les hôpitaux, provenant de fondations diverses ; Stanislas y avait introduit en 1748 les frères de Saint-Jean de Dieu, en les subordonnant aux gens de l’art. C’est le collége des médecins qui avait sur les hôpitaux un certain droit de surveillance : les médecins de ces établissements